Nathan l’éléphant et Pierre le phacochère
Dans une savane où le soleil darde, Vivait
Nathan, l’éléphant, grand seigneur des plaines.
À ses côtés, Pierre, le phacochère,
Court et trapu, vivait sans misère.
Un jour de chaleur, près d’un lac paisible,
Nathan se reposait, de son air invincible.
Pierre, en quête d’eau, approcha timidement,
Cherchant un coin frais pour se désaltérer doucement.
« Bonjour, Nathan, puissant et sage ami,
Puis-je boire à ce lac, me rafraîchir ici ? »
Nathan, de sa trompe, fit un signe d’accord, Invitant
Pierre à partager ce trésor.
Mais le phacochère, en toute précipitation,
Bouscula Nathan sans considération.
L’eau se troubla, le calme fut brisé,
Nathan, de sa patience, se sentit agressé.
« Pierre, mon ami, il faut savoir respecter
Les lieux de repos, les moments de sérénité.
L’eau est pour tous, mais la politesse prime,
Apprends à te conduire, au lieu d’agir en prime. »
Pierre, vexé, grogna de mécontentement,
Sans comprendre la leçon de l’éléphant.
Il poursuivit son chemin, cherchant d’autres eaux,
Sans voir le danger que lui réservaient les maux.
Dans la savane aride, loin du lac serein,
Pierre rencontra un lion, roi des terrains.
Affamé, le félin le pourchassa sans merci,
Pierre courut, mais ses forces déclinèrent, affaibli.
Nathan, de loin, vit la scène effrayante,
Sa sagesse le guida, sa compassion prégnante.
Il trompa le lion en faisant un grand bruit,
Sauvant Pierre de la mort, en ami sans ennui.
Reconnaissant, Pierre comprit sa faute,
Rejoignant Nathan, il s’excusa, tout emmailloté.
« Merci, noble Nathan, de m’avoir sauvé,
Je comprends désormais l’importance de respecter. »
Nathan, souriant, accepta les excuses,
Et dans la savane, plus aucune ruse.
Pierre apprit la leçon de l’hospitalité,
Nathan lui montra la voie de l’amitié.
Morale
Respect et considération envers chaque être,
Sont les clés de l’harmonie, pour tout émettre.
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